Verdonschot: « Cant est une grande icône du cyclo-cross »

Laura Verdonschot a décroché le bronze au Championnat de Belgique de cyclo-cross chez les dames. Une troisième place qui suffisait à son bonheur. « Ce n’est pas une honte pour nous que Cant décroche déjà son treizième titre ».

« J’avais dit en préambule que j’ambitionnais bien un podium. Je savais aussi que c’était réaliste. J’ai pourtant roulé de manière un peu anonyme cette saison. J’avais vu que mon nom n’était cité nulle part, mais lorsqu’il y a du sable sur un circuit, il faut toujours compter avec moi », réagissait en guise de clin d’oeil Verdonschot après sa belle troisième place.

« J’ai senti que je m’améliorais chaque semaine. Je savais que je ne lutterais pas pour le titre national. Je savais que Sanne Cant se distinguerait », souligne la médaillée de bronze. « C’était par contre ouvert pour les autres places. Je suis donc satisfaite de ma troisième place ».

Cant est donc rentrée à la maison avec un treizième titre de championne de Belgique. Une performance pour laquelle Verdonschot montre beaucoup de respect. « Sanne a déjà fait beaucoup pour le cyclo-cross. Elle doit parfois faire face à beaucoup de critiques, mais elle possède tout de même un beau palmarès », insiste Verdonschot. « Ce n’est pas une honte pour nous que Sanne empoche déjà son treizième titre. On nous dit toujours que c’est déjà son treizième titre et que Cant est imbattable, mais je ne trouve pas cela honteux. Cant dispute une très bonne saison. Elle répond aussi toujours présente dans les championnats. Cela nous rend la tâche très difficile.Ce circuit lui convenait également très bien. Elle est tout simplement une grande icône du cyclo-cross ».

Les Championnats du monde se profilent désormais à l’horizon. Qu’est-ce que cela évoque chez Verdonschot ? « Je dois d’abord m’assurer de pouvoir aller aux Championnat du monde », rigole-t-elle. « J’ai après tout roulé dans l’anonymat. Je ne saurais pas dire si le sélectionneur m’a reprise dans la sélection. Je dois juste attendre de voir si je vais aux Mondiaux. Je comprendrais aussi si ce n’est pas le cas », conclut Verdonschot.